La semaine dernière, au détour d’un stand de brocante, je suis tombé sur une série de livres que j’avais dévoré étant plus jeune. Une bouffée de nostalgie m’a envahi et j’ai craqué, j’ai acheté les 5 exemplaires.

Emplettes du dimanche

Ces livres sont des “Livres dont vous êtes le héros“. Le lecteur ne vit pas l’aventure d’un autre passivement, mais il vit SON Aventure, avec un grand A.

Chaque décision ou action a des conséquences sur le reste de l’aventure, elles peuvent dans le pire des cas, entraîner la mort.
Ces livres, tout droit venues des jeux de rôles, donnes au lecteur une relative liberté sur l’aventure. Armé de dés, d’une feuille d’aventurier, d’un crayon et d’une gomme, le lecteur part dans SON aventure.

C’est ce qui m’est arrivé de nouveau le soir même de mon achat, j’ai pris une application de dés sur mon smartphone (on n’arrête pas le progrès), ma tablette de rédaction (plus pratique pour effacer) et je suis partie à l’aventure

Feuille d’aventure

Mon but était l’assaut de la “Citadelle du Chaos” tiré de la série “Défis Fantastiques“.

Je devais absolument arrêter Balthus le Terrible dont les plans étaient d’envahir la Vallée des saules. J’ai vraiment adoré, je suis mort 5 fois (oui c’est paradoxal). J’ai dû recommencer, changer de direction afin d’éviter les pièges mortels, changer mes sorts afin d’être plus efficace et découvrir des indices qui m’était essentiel pour continuer (j’étais passé à coté dans mes premiers essais) .

Le système est plutôt bien fait, simple mais efficace. Pas de prise de tête avec les règles. très peu de statistiques, système de combat simpliste. Il faut en outre noter ce que l’on ramasse, pour pouvoir les utiliser à certains chapitres.

Exemple d’action avec un objet ramassé

Mention spéciale au code de la dernière porte avant de rencontrer Balthus.

“Si vous avez le code, rendez-vous au chapitre correspondant”.

A moins de se lire les 400 chapitres dans le désordre, autant se la faire à la réglo.

Des dessins illustrent ponctuellement les chapitres, c’est plutôt bien venu, personnellement, je n’ai jamais manqué d’imagination, mais ça m’aidait à rentrer encore plus fortement dans l’aventure.

Au bout de la 6e tentative, j’ai réussi à abattre Balthus et à sauver toute la vallée. Le plaisir que j’ai eu à parcourir ce livre est tout simplement immense. La nostalgie aidant, j’ai passé un très bon moment.

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Bien sûr, j’ai retrouvé Le réflexe de tout bon lecteur de LDVELH : ne jamais, mais alors jamais, oublié le dernier chapitre que vous venez de quitter.
On ne sait jamais ce que peut nous réserver le chapitre suivant.

DarkSteph

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